Let’s GO

Je suis un technicien dans l’âme, j’adore la technique pour la technique. J’adore créer et inventer à partir de celle-ci. Pourquoi avoir choisi la photo ? Parce que j’ai pu créer, avec de la technique, sans acquérir un apprentissage conceptuel trop important. J’ai appris la technique photographique et ensuite je l’ai expérimenté. Mes photos sont instinctives et c’est pour cela que ma prédilection se porte sur le reportage. J’adore maîtriser à fond un sujet. J’adore tout casser et tout reconstruire, je l’ai trop souvent fait, un peu dans tout les domaines :-).

J’adore faire des photos, avoir ce scintillement dans l’oeil quand on sait que là, on tient un beau moment . Et curieusement, j’adore faire la première sélection et puis…. ça s’arrête là. J’ai mon petit répertoire avec mes clichés que j’ai retenu, et je les montre de temps en temps aux amis; Point.
Je ne voudrais pour rien au monde être photographe ! Devoir répondre à des commandes, gérer le temps, les délais, l’insatisfaction, et en fin de compte, prendre le risque d’échouer. Je n’ai répondu qu’à 3 commandes, et même si le résultat est là, ça m’a conforté que le post traitement et l’obligation de réussir m’ennuient, me rebute. Au final c’est un tort, se vendre, s’afficher, et se lancer des défis font partie de la photo.

Ce site est un montage à base de wordpress et d’un thème que j’ai très largement modifié. Il est donc très technique. Je suis informaticien, j’ai ouvert le code des pages html et j’ai codé, codé, codé. Le précédent billet traduit bien ma fascination à la technique en temps que telle, à l’intensité, et pas forcément à la conduite d’un projet éditorial sur le long terme. Le mot est lancé : projet. Maitrise des dates de livraison des commandes sur la durée. Un peu comme mon job justement.
Cela fait 15 mois que par manque de temps (ça c’est l’excuse d’un manque de motivation) le site n’est plus alimenté. J’ai décidé de changer ça, ou de tuer ce blog. Comme j’ai entendu récemment sur une radio dans une chanson : « c’est pas parce que tu n’as rien à dire que tu es obligé de l’écrire ».

Entre la refonte de l’interface du site et la création des articles, le deuxième a gagné. Je trouve que c’est bon signe. Nous verrons donc si ce blog survivra à ma motivation.
Je reste floue sur la fréquence des mises à jour, et des sujets abordés, même si j’ai une vague idée de mon plan éditorial, je préfère vous surprendre, on verra bien.

Au plaisir de vous écrire très prochainement.